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Les roses, sur qui pleurent-elles ?
Les larmes des tulipes, sur qui ?
Si tendre, si bonne, si belle,
Elle est très loin d'ici.
Les ruisseaux, à qui leurs rires ?
Les étoiles, pour qui luire ?
Le passé n'est pas à revivre.
Il n'y a pas d'avenir.
Le jeu de la chaleur et des ombres,
d'un vert émeraude, les doigts
doucement caressants des ondes...
Sans elle, tout cela, pourquoi ?
Tout récemment, cette fragrance...
Non. Rien. Personne n'en donne
plus, de la joie, de la souffrance...
Moi, tout seul, à personne.
Ne pas condamner, maudire.
Aurais-je pu l'aider ? J'en prie,
du signe, du terme, la suivre,
tomber, comme elle, dans la nuit,
sans s'agiter, sans lumière,
sans chant, sans larmes, sans rester
la mer, l'étoile, l'eau printanière,
la rose de son destin.
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